Poésie classique de la Chine et du Japon  

 

niǎo  oiseau, (clé 196: oiseau à queue longue)
 nuit
 pleurer, crier
huáng  jaune, (patronyme), rater, (clé 201)
yún  nuage, raconter
chéng  muraille, ville
biān  bord, limite, [suffixe de position]
 corbeau
 désir, envie, vouloir
 se percher
guī  retourner, rentrer, rendre, restituer, (patronyme)
fēi  voler, (clé 183)
 muet
zhī  [branche]
shàng  sur, monter, partir pour, précédent
 machine, appareil, avion, occasion
zhōng / zhòng  milieu, centre, au milieu de / atteindre, réussir, frapper
zhī  tisser, tricoter
jǐn  brocart, coloré, splendide
 femme
chuān  rivière, Sichuan, (clé 47)
 émeraude, bleu vert
shā  fil de coton ou de lin, gaze
 conformément, comme, par exemple
yān  fumée, tabac, cigarette
 séparer, distancer
chuāng  fenêtre
 langue
tíng  arrêter, s'arrêter, cesser, interrompre, suspendre, stationner
suō  navette
rán  juste, correct, ainsi, toutefois
 se rappeler, se souvenir de
yuǎn  loin
rén  homme, (clé 9)
wèn  demander
 raison, cause, exprès, ancien, mourir, ami
 mari, maître
 unique, seul
 seul, isolé
fáng  maison, bâtiment, pièce
shuō  parler, dire
liáo  Liao (dynastie: 907-1125), (loin), Liaoning
西  ouest, (clé 146: couvercle)
 pluie, (clé 173)

李白 . 鸟夜啼
Li Bai . Le cri des corbeaux à l’approche de la nuit

黄云城边乌欲栖。
归飞哑哑枝上啼。
机中织锦 (闺中织妇) 秦川(家)女。
碧纱如烟隔窗语。
停梭怅然忆远人 (向人问故夫)。
独(空)宿孤房(欲说辽西)泪如雨。


Près de la ville, qu’enveloppent des nuages de poussière jaune, les corbeaux se rassemblent pour passer la nuit.
Ils volent en croassant, au-dessus des arbres; ils perchent dans les branches, en s’appelant entre eux.
La femme du guerrier, assise à son métier, tissait de la soie brochée;
Les cris des corbeaux lui arrivent, à travers les stores empourprés par les derniers rayons du soleil.
Elle arrête sa navette. Elle songe avec découragement à celui qu’elle attend toujours.
Elle gagne silencieusement sa couche solitaire, et ses larmes tombent comme une pluie d’été.

(Traduction de Hervey-Saint-Denys)

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